À quoi ressemble l'avenir de la technologie dans les supermarchés ?
La technologie peut-elle remodeler la façon dont nous interagissons avec nos clients, nos fournisseurs et des autres parties prenantes ? La réponse est oui : les détaillants peuvent exploiter le pouvoir de transformation de la technologie pour atteindre leurs principaux objectifs commerciaux. C'est pourquoi je souhaite examiner trois résultats clés du rapport 2023 Supermarket Technology Review, récemment publié par Supermarket News Intelligence, et partager nos réflexions sur la façon dont les chaînes de supermarchés peuvent optimiser leur investissement dans la technologie pour obtenir des résultats rentables.
Résultat clé 1 : il est temps d'explorer
100 % des personnes interrogées ont indiqué que la technologie serait au moins "assez importante" pour leur permettre d'atteindre divers objectifs commerciaux, tels que le contrôle des coûts, de nouveaux canaux de revenus ou la modernisation de leurs magasins afin d'être compétitifs dans un secteur de plus en plus omnicanal. La majorité des détaillants interrogés ne sont que peu satisfaits de leur stack technologique actuel, ce qui explique pourquoi la quasi-totalité des répondants ont exprimé leur intention d'investir dans le développement technologique au cours des 12 prochains mois.
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Nous sommes d'accord pour dire que le moment est idéal pour les détaillants d'explorer le pouvoir de transformation de la bonne technologie en place. Pour naviguer avec succès dans le nouveau paysage de la vente au détail, les supermarchés se rendent compte qu'ils doivent accélérer et faire progresser leurs investissements dans la technologie. Les consommateurs ont évolué et utilisent la technologie pour rechercher des réductions afin de compenser la hausse des prix des articles qu'ils achètent tous les jours.
Les supermarchés se rendent également compte que les fabricants se concentrent sur l'optimisation de la chaîne d'approvisionnement et utilisent la technologie pour les aider à gérer la croissance de leur chiffre d'affaires. Le secteur des ventes aux fournisseurs ayant adopté la technologie et le volume des ventes aux consommateurs ayant suivi, les détaillants ne veulent pas rester à la traîne.
Résultat clé 2 : relever les défis immédiats
Les supermarchés s'accordent généralement à dire que la technologie jouera un rôle clé pour relever les défis immédiats et préparer le secteur à l'avenir. Ils sont prêts à investir, mais ont encore l'intention d'agir avec prudence pour protéger leur rentabilité et développer leur infrastructure informatique d'une manière qui convienne à leur activité et renforce leurs relations avec les clients.
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Les supermarchés avancent prudemment en essayant de comprendre où investir au mieux. Le consommateur est le moteur de leur activité, mais la technologie nécessaire pour comprendre le comportement des acheteurs est relativement nouvelle, englobant non seulement l'analyse traditionnelle de l'état des marchandises, mais aussi des points de données supplémentaires provenant des réseaux sociaux, de l'analyse des données web, de l'exploration des moteurs de recherche et du positionnement des sites web. Cependant, du côté du chiffre d'affaires de la technologie, les détaillants constatent que cet investissement a davantage de concepts éprouvés avec un solide retour sur investissement.
Les deux côtés de la médaille technologique nécessiteront un investissement en capital important et une étude de faisabilité comprenant un facteur de risque et un retour sur investissement. Lorsque l'on décide d'investir dans une technologie, d'autres considérations et complexités entrent en jeu ; le flux de volume ne peut être ignoré. La combinaison technologique optimale doit permettre de
- Gérer des contrats d'incitation complexes provenant de fournisseurs qui se chevauchent
- Valider automatiquement qu'il reçoit la condition d'incitation convenue.
- Assurer la gestion et l'analyse des prix pour les prix catalogue, les prix journaliers, la fréquence et la profondeur des prix promotionnels avec la modélisation de l'élasticité de la demande.
- Fournir une application unique, qui nécessitera une mise en œuvre et une connexion minimale aux systèmes d'exécution des prix.
Résultat clé 3 : il s'agit de réduire les coûts grâce à l'efficacité
Lorsqu'on leur a demandé de classer les priorités sur une échelle de 1 à 5, les détaillants ont été les plus enclins à citer l'efficacité opérationnelle comme leur premier choix. Pour les personnes interrogées, l'efficacité opérationnelle englobe plusieurs parties de l'équation de la rentabilité, y compris les moyens de réduire les coûts et d'automatiser les processus manuels. Les détaillants semblent percevoir plus facilement l'intérêt d'un logiciel de gestion de l'efficacité. Ces priorités soulèvent encore quelques inquiétudes, telles que le "manque d'intégration", les perturbations potentielles des opérations s'ils devaient mettre en œuvre de nouveaux systèmes, et les difficultés potentielles à faire évoluer les nouveaux systèmes au fur et à mesure de leur croissance.
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Ces points sont tout à fait valables. L'efficacité opérationnelle est souvent négligée lorsque l'on cherche à réduire les coûts. Le manque d'intégration est également une préoccupation majeure pour les détaillants en général. Dans le passé, ils ont abordé la technologie avec des logiciels spécifiques pour gérer un processus unique. Toutefois, cette approche s'est traduite par des systèmes multiples installés sur différentes plateformes ERP, ce qui rend difficile leur connexion, même à l'aide d'une API en temps réel.
Le changement et la perturbation sont de nature très similaire, et il faut en tenir compte lors de l'élaboration d'un projet de mise en œuvre d'un nouveau système. En fin de compte, les détaillants doivent tenir compte de la croissance par l'expansion et l'acquisition pour s'assurer que tout investissement logiciel s'étendra sur un plan de 5 à 7 ans.